Tourisme

• Réserve naturelle du Val de Loire

Un site d’exception pour ornithologues, botanistes et amoureux de la nature. Située à 2 km du bourg d'Herry, la réserve naturelle du Val de Loire constitue le secteur le plus représentatif et le plus riche de la faune et de la flore du dernier fleuve sauvage d’Europe. Ce tronçon de Loire est le plus représentatif des paysages, de la flore, de la faune et des milieux naturels ligériens, rencontrés sur les 450 km de Loire moyenne entre Nevers et Angers. C’est également un site représentatif d’une dynamique fluviale encore bien active. Ces principales caractéristiques sont à l’origine de la création de la réserve naturelle en 1995. Écologie (biodiversité, intérêt écopaysager…) La Loire façonne les paysages tout au long de son cours en multipliant les bras secondaires parsemés de bancs mobiles et d'îles. Une multitude de milieux sont ainsi générés. Flore On trouve sur la réserve naturelle près de 620 espèces de végétaux, soit environ 10 % de la flore française. Les conditions de vie y sont extrêmes : sous l’eau une grande partie de l’année, l’été la température peut atteindre 50 °C et le sol ne retient pas l’eau. Sur les pelouses, la présence de mousses et lichens caractérise des sols pauvres et très secs. Plus haut, les pelouses sèches ne sont plus recouvertes qu’épisodiquement par les crues. La forêt alluviale est composée dans les parties basses de saules blancs et de peupliers noirs. Plus haut, apparaissent le Frêne, l'Orme et le Chêne et se développent des Saules arbustifs localement appelés « verdiaux ». On y trouve environ 80 espèces ligneuses. Faune On trouve sur le site plus de 220 espèces d'oiseaux (1/3 des espèces visibles en Europe) dont près d'une centaine sont nicheuses en particulier les Sternes pierregarins et naines. Le bras principal du fleuve est un couloir migratoire important pour les Saumons atlantiques, les Anguilles, les Aloses et les Lamproies marines. Au printemps, Martins-pêcheurs, Hirondelles de rivages et Guêpiers d’Europe creusent leurs nids au cœur des berges érodées. Dans les bras secondaires, les eaux sont moins rapides, moins profondes et plus chaudes. On y trouve le Castor d'Europe ainsi que de nombreux insectes et amphibiens comme le Crapaud calamite.                            (source wikipedia)
Pour plus d’information	Pour la sauvegarde des milieux naturels les plus remarquables, des circuits de découverte...
Le sentier nature au départ d'Herry

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• La Champagne berrichonne

Les territoires de 9 communes (Charentonnay, Couy, Garigny, Groises, Jussy-le-Chaudrier, Lugny-Champagne, Précy, Saint Martin-des-Champs, Sancergues, Sévry) sur les 14 de la Communauté Berry Loire Vauvise sont en Champagne berrichonne.

Ce vaste plateau, doucement vallonné, entre 120 et 250 m de relief, présente quelques rares points culminant au-delà de 300 m. Du point de vue géologique il s'agit de calcaires jurassiques, localement recouverts par de limons déposés au cours du quaternaire.

La transformation du paysage

Jusqu’au milieu du XIX^e siècle, la Champagne était composée de prairies à moutons, de terres labourées et de jachères. Les villages étaient souvent entourés de jardins et vergers, des vignes couvraient les côtes les mieux exposées.

La disparition de la vigne à la fin du XIX^e siècle, attaquée par le phylloxera, et la crise de l’élevage du mouton incitent les agriculteurs à s’ orienter vers la monoculture céréalière. Au XX^e siècle, les développements techniques de l’agriculture – notamment la mécanisation et l’emploi d’engrais chimiques – ont produit un effet majeur sur la modification des paysages avec la disparition des zones de pâturage extensif, au profit du gain de terres agricoles par défrichement, etc. La région est passée plus particulièrement à partir des années 1960, à une économie de type grande culture céréalière.

Les bourgs et les villages, implantés de préférence dans les vallées, là où sont les sols profonds, l’eau et les pâturages les plus riches, se sont développés aux carrefours des voies principales ; les maisons plus modestes des petits exploitants ou des ouvriers agricoles sont le plus souvent regroupées en hameaux le long des voies.

Les changements du siècle dernier ont produit la désertification des villages (diminution et vieillissement de la population, déclin des commerces et services de proximités) au profit des villes. 

Nouvelles dynamiques socio-territoriales

La tendance à la désertification est aujourd'hui compensée partiellement par le développement des résidences secondaires utilisées souvent par un public de vacanciers, à la redécouverte d'un style de vie aux rythmes plus humains, à la recherche d' un savant équilibre entre nature et art de vivre, en profitant de l’attractivité d'un territoire au patrimoine rural autenthique, en particulier les paysages et anciennes traditions ...

A découvrir

• La Vauvise : un diaporama de photos depuis sa source jusqu'à la Loire (par M P.Delval)

La Vauvise dont la source se situe sur le territoire de la commune de Nérondes, a une longueur de 57.7 Km. La Vauvise traverse ou longe les communes de la communauté de communes : Couy, Garigny, Précy, Jussy-le-Chaudrier, Sancergues, Saint-Martin-des-Champs, Herry.

Dès sa naissance, elle adopte la direction du nord. Elle effectue cependant une large boucle vers l'est, peu après avoir traversé Villequiers. Mais, après Jussy-le-Chaudrier, elle reprend son orientation vers le nord, presque parallèlement à la Loire, tout en s'en rapprochant toujours plus. Elle finit par se jeter dans cette dernière en rive gauche à Saint-Thibault-sur-Loire, au pied de la colline sancerroise.

• Les sentiers balisés sentent la campagne, les saisons qui défilent…