Sancergues

MAIRE : Jean-Luc CHARACHE

Population : 664 habitants
Surface : 15,53 km²
Densité : 44,88 hab/km²

Les habitants du village s'appellent les Sancerguois, Sancerguoises

Chef-lieu du canton, sur la RN151

Histoire

La ville de Sancergues a été fondée au IXe siècle, avec la construction d’une église par saint Août, l’archevêque de Bourges. Le reste de la ville s’est formé autour de l’église, au début sous la seigneurie de Saint Martin des Champs. Plus tard, la ville a gagné son indépendance.

Patrimoine

L' Église Saint-Jacques et Saint-Cyr, inscrite sur l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques (arrêté du 24 février 1926), en croix latine, présente 3 vaisseaux, un chevet semi-circulaire (abside et absidioles), la voûte en berceau brisé, une coupole sur trompes. Saint Jacques est le patron de la nef et saint Cyr celui du chapitre. Ces deux communautés officiant dans le même lieu. Chœur et abside du XII^e siècle ; nef et collatéraux nord et sud (au moins 2 campagnes de travaux au XIII^e siècle) ; le clocher-porche ouest date de 1894.
L'église Saint-Jacques se situe sur un des chemins de Saint-Jacques de Compostelle partant de Vézelay.

Personnalités

Ernest François Maurice Delafosse, né le 20 novembre 1870. Diplômé de l’École des Langues Orientales vivantes de Paris en 1894. Administrateur et explorateur, il parcourt l’arrière-pays de la Côte d’Ivoire entre 1895 et 1907 et devient gouverneur de l'Oubanghi-Chari en 1918. Professeur à l’École coloniale et à l’École des Langues Orientales vivantes de Paris. Il écrit de nombreux ouvrages sur l’Afrique noire, ses mœurs et ses langues. Il participe à l’amélioration du régime du bagne et à l’abolition de l’esclavage, de fait. Il meurt à Paris le 13 novembre 1926.
Hubert Gouvernel (1879-1944), poète patoisant né à Sancergues, auteur du recueil « A Temps perdu ».
Albert Bourlon (1916-2013), coureur cycliste français, y est né.
Pauline Lapautre (1868-1954), institutrice, passa sa retraite à rassembler des documents sur l'histoire locale.
Roger Martin du Gard (1881-1958), prix Nobel de littérature de 1937, issu d'une famille bourgeoise, a séjourné plusieurs années à Sancergues, entre 1910 et 1920, dans la propriété familiale « Le Verger d’Augy ». La publication en 1913 de son roman Jean Barois, conçu pendant ses vacances en Berry, lui permettra de se lier d'amitié avec André Gide. Il écrit aussi pour le théâtre et la mise en scène d’un de ses textes par Jacques Copeau au théâtre du Vieux-Colombier marque le début d'une amitié très forte.
Après la Première Guerre mondiale, Roger Martin du Gard conçoit le projet d'un long roman-fleuve en huit volumes, Les Thibault , qui va l'occuper des années 1920 à 1940. De nombreux souvenirs d'enfance vont marquer cette saga.