Les habitants du village s'appellent les Saint Légeois, Saint Légeoises
Histoire
“Sanctus Leodegarius” : telle est, en 1106, la première mention faite du village. La paroisse relève alors du diocèse de Nevers. Plus tard, en 1518, Jean d’Etampes sera seigneur de Sancergues et de Saint Léger.
Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de La Pépinière.
Patrimoine
De style roman, l’église de Saint Léger est construite selon un plan rectangulaire. Son chœur date du XVe siècle et sa porte occidentale, en plein cintre, est encadrée de colonnettes surmontées de chapiteaux de la fin du XIIe, sculptés de feuillages et de crochets aux angles supérieurs. Son tympan est décoré de rosaces.
Au VIIe siècle, la Gaule mérovingienne vit une période mouvementée ponctuée de guerres, d’intrigues et de trahisons. Léger – ou Léodegar – alors évêque d’Autun, est remarqué pour sa bonté, son courage et la grande fermeté de ses convictions. Une évolution de palais ramène au pouvoir l’ambitieux Ebroïn, que Léger avait contribué à écarter. Pour épargner la ville d’Autun, Léger se livre à son ennemi. Les lèvres coupées, la langue arrachée, les yeux crevés, il est abandonné dans une forêt, survit miraculeusement et part se cacher dans un monastère. Ebroïn, qui le retrouve, le fait égorger.
Depuis, Saint Léger est fêté le 2 octobre, jour de son martyre, et il semble que sur sa tombe, située dans un bois près d’Arras, de nombreux miracles aient été accomplis...
Personnalités
- Edmé Nicolas Fiteau (1772-1810), général des armées de la République et de l'Empire
- Claude Baland, né le 12 août 1950, directeur général de la Police Nationale
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